Opération coup de pouce PAC et chaudières à 1 euro : premier résultats en chiffres
Vous avez certainement entendu parler de l'opération Coup de Pouce Chauffage datant de janvier 2019 et initialement prévue pour un an.
En quoi réside cette opération ?
Cette opération Coup de Pouce Chauffage permet aux personnes de changer leurs anciens appareils de chauffage (chaudières au fioul, au gaz, au charbon – hormis condensation - ), par des équipements plus actifs et écologiques comme :
- l'installation d'une chaudière gaz à très haute performance énergétique
- l'installation d'une chaudière biomasse
- l'installation d'une pompe à chaleur air/eau/eau ou hybride
- l'installation d'un système solaire combiné
Cet été les conduits d'évacuation des produits de combustion et les convecteurs ont joint l'opération Coup de Pouce Chauffage.
Le but du ministère est l'achat de 600 000 chaudières en deux ans : 1/2 milliard d'euros d'aides de certificats d'économie d'énergie (CEE) à la cadence de 25 000 travaux par mois.
Voici les premiers résultats en chiffres relevés par le ministère concernant la période de janvier à septembre 2019 :
Depuis le lancement de cette opération Coup de Pouce, soit depuis janvier 2019 et après l'élargissement de cette opération, le nombre des travaux engagé est de 120 000. Il faut rappeler que le Gouvernement s'est donné deux ans pour remplacer 600 000 équipements de chauffages individuels anciens et qui sont dépassés aujourd'hui, par des équipements bien plus performants.
L'objectif de 25 000 travaux par mois :
Tout au long des derniers six mois la cadence mensuelle des travaux s'est amplifiée, notamment au mois de juillet où le chiffre s'était élevé à 20 000 pour s'abaisser au mois d'août (environ 12 000). Pour résumer, à la fin du premier semestre 2019, il n'y a eu que la moitié des travaux envisagés ainsi que 18 022 aides financières qui ont été allouées.
Un gain de part de marché pour les Pompes à chaleur :
Les chaudières au fioul ont fait place aux pompes à chaleur (Pac) au nombre de 35 000 et par les chaudières gaz THPE (un peu plus de 5 000). Les appareils gaz THPE ont également remplacé les vieux appareils à gaz, également dans plus de 10 000 par des pompes à chaleur air / eau ou eau / eau, ce qui a instauré pratiquement une part de marché pour les Pac.
Concernant les centrales à charbon, elles ont été quasiment remplacées par des Pac (en un peu moins de 600) et des poêles biomasses (près de 700).
Rappelons que ce sont les ménages modestes qui sont surtout concernés par cette opération Coup de Pouce. Ces ménages ont opté pour :
- à 8 % pour un poêle biomasse
- à 17 % pour une chaudière THPE
- à 24 % pour une chaudière biomasse
- à 33 % une pompe à chaleur
Trois opérateurs ont pris en charge 85 % des équipements ENR (4 opérateurs faisant 75% des opérations gaz).
Les équipements obsolètes sont remplacés par quoi ?
L'installation des nouveaux équipements ou qui vont bientôt l'être :
- Plus de 55 000 équipements d'énergie renouvelable (réseaux chaleur EnR&R, pompe à chaleur, biomasse, solaire dont 29 756 déjà mis en place). Ces équipements novateurs ont remplacé à 23 % du gaz hors condensation, à 74 % du fioul et à 2 % du charbon.
Les THPE, qui sont les nouvelles chaudières à gaz à très haute performance énergétique en sont à 64 747 travaux engagés (31 827 achevés) et remplacent des équipements au gaz (90 %), au fioul (9 %) et diverses chaudières à charbon.
L'aide « agilité » de l'Anah d'un montant de 135 millions d'euros :
Un point a également été fait par l'Agence nationale de l'habitat (l'Anah) sur son plan chaudière via son aide « Habiter mieux agilité » :
- Entre janvier et septembre 2019 : 28 000 dossiers sont en préparation dont 25 500 ont abouti à un accord de financement et 2 700 ont été payés.
Selon l'explication de l'Anah : "33.185 dossiers HM agilité ont été engagés depuis le 1er janvier 2019, dont 31.145 concernant un changement de système de chauffage, pour un montant total de 135 millions d'euros et un montant moyen de subvention de 4 063 euros".
Le montant moyen des travaux financés est à 9 000 euros.
La rédaction.